Une belle personne

Hommage à Jane Birkin.

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Le 16 juillet 2023 disparaissait la plus anglaise de nos actrices et chanteuses française, Jane Birkin.

Voici donc un portrait aquarellée et en techniques mixtes de cette personne attachante, très fine, à la fois discrète et suffisamment déterminée pour avoir tenu le cap, professionnellement parlant pour être montée sur scène jusqu’au bout.

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J’ai toujours apprécié, outre son élégance, sa voix fragile et douce, à laquelle s’ajoutait le charme d’une légère brisure accentué par s son accent anglais.

Sa voix délicate et chaleureuse, s’accordait avec l’humanité, la gentillesse, la sensibilité et en même temps l’humour qui ressortait d’elle.

Sa voix, toujours elle, était non seulement un condensé d’émotions, mais aussi un écrin de douceur et de pureté pour servir la poésie des écrits de Serge Gainsbourg qui lui a vraiment donné de beaux textes à chanter.

Elle était très élégante et originale. Pour rappel, elle était arrivée en France avec un « dress code » bien à elle, simple, comme, par exemple, un blue-jean qui soulignait son côté légèrement androgyne (Que Gainsbourg a mis en valeur en lui écrivant la chanson « Di doo dah »).

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Outre l’univers musical et la chanson, le cinéma lui aura ouvert ses portes, tout comme le petit écran, sans oublier le théâtre.

On se souviendra aussi aussi des publicités, comme « Lee Cooper », par exemple, ou, plus récemment, dans les années 1990, pour une parque automobile.

Ci dessous, un autre de mes visuels graphiques, d’après une photo de 1968, quand elle avait 22 ans. Une époque ou l’on revendiquait l’émancipation face à un conservatisme oppressif, qui n’a, hélas, pas disparu aujourd’hui, et qui aurait tendance à revenir sur le devant de la scène. il suffit de constater ce qui s’est passé aux Etats-Unis en 2022 sur les questions de l’avortement, ou ce qui se prépare en Italie en 2023 ou des citoyen(e)s risquent d’être mis hors la loi s’ils ou si elles s’écartent du modèle de la pensée unique de la famille dite « traditionnelle ».

Je serai toujours gré à Jane Birkin d’avoir défendu des causes qui s’inscrivaient dans le progrès sociétal.

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Ci-dessous, deux extraits du concert des « Enfoirés » 2023

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Pour terminer, et tant que ce lien sera visible, voici l’intégrale de « Thé ou café » diffusé le 1er avril 2017.

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C’est tout, … pour le moment !!!

Nicolas globe croqueur (et photographe).

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Retrouvez l’intégralité de sa filmographie, mais pas que, sur sa page Wikipédia.

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Le site officiel de Jane Birkin.

http://janebirkin.fr/

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Escapades provençales 2023 (1)

De Vernègues à Ansouis.

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Voici le premier article sur mes escapades provençales, accompagné de visuels réalisés dans le cadre d’un stage organisé par l’aquarelliste-peintre-carnettiste et maître de stages, Alain Marc accompagné d’un groupe de participant(e)s sympathiques.

Ci-dessous, une vue de Vernègues et des ruines de son château…

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… suivie par deux visuels sur un endroit appelé « Coste Fère », dans les Alpilles, non loin d’Eyguières. A constater le nombre d’automobiles plus nombreuses stationnant d’une année sur l’autre, cet endroit sec, ou alternent oliviers, genets, pins parasol, cyprès, plutôt confidentiel au départ, d’après Alain, devient de plus en plus connu.

Il nous arrive d’y rencontrer des chèvres, plus ou moins à l’état sauvage, mais aussi d’autres animaux, comme des ânes.

J’ai choisi de traiter le lieu tout d’abord dans un style dit « conventionnel », puis, plus libre. A chacun et chacune d’apprécier le rendu qui aura sa préférence.

Il nous arrive d’y rencontrer des chèvres, plus ou moins à l’état sauvage, mais aussi d’autres animaux, comme des ânes.

J’ai choisi de traiter le lieu tout d’abord dans un style dit « conventionnel », puis, plus libre. A chacun et chacune d’apprécier le rendu qui aura sa préférence.

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Non loin de la coule un canalet qui vient d’un aqueduc passant à proximité des arènes d’Eyguières.

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A la fin des années 1920, pour remplacer une structure démontable et remontable au gré des dates de spectacles taurins, un particulier décida de financer la construction d’arènes « en dur » sur le site d’ un ancien moulin à recense communal datant de 1787.
Ces arènes devirent municipales à la fin des années 1950 et 600 personnes peuvent y prendre place, non seulement pour assister à des corridas mais aussi à diverses autre évènements culturels, comme des concerts.

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Direction Eygalières, avec un premier spot offrant une vue sur le village et le Mont Ventoux en arrière-plan…

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… suivi d’un second spot en arrivant par la route d’Eyguières,…

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… et d’un troisième à partir de la Chapelle Saint-Sixte, tout juste restaurée.

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Datant du XIIe Siècle, le porche, qui nous a permis de nous abriter d’un orage, a été ajouté en 1629, apportant, selon, moi, un touche architecturale élégante. L’ensemble est surmontée d’un clocher-mur à une seule baie campanaire. Pour rappel, ce monument se trouve sur un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

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Pour terminer, je vous présente quatre visuel d’Ansouis, avec son magnifique château.

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C’est tout,… pour le moment !!!

Nicolas globe croqueur (et photographe).

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Retrouvez ma publication sur le même sujet sur le blog des Urban sketchers France en cliquant ici.

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Une vidéo sur le château d’Ansouis.

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https://www.youtube.com/watch?v=1i7GscP10bI&t=130s

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Escapades provençales 2023, introduction

Le « Domaine de Petite », à Grans et les environs.

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Je vous prépare pour les six mois qui viennent, une série d’articles sur mes escapades provençales, en particulier celles en compagnie de l’aquarelliste-peintre-carnettiste et maître de stages, Alain Marc et d’un groupe de stagiaires sympathiques.

Pour débuter, je vous présente différentes pièces graphiques et photographique du « Domaine de Petite », à Grans,notre lieu d’hébergement. Cette bâtisse provençale de la fin du XVIIIe Siècle, ayant été, il fut un temps, un domaine agricole, avant d’accueillir des collectivités, se situe dans un agréable parc arboré.

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En voici donc mes diverses interprétations graphiques, et comme toute propriété digne de se nom qui se respecte, tout commence par un somptueux portails d’entrée.

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Vient ensuite le bâtiment principal proprement dit (travaillé sur un carnet de voyage ou sur un cahier d’écolier qui me sert aussi à prendre des notes)…

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… ou encore sur une nappe en papier ne servant que pour un seul repas, à l’aide d’un stylo bille gentiment offert à chacun d’entre nous par la maison.

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D’autres propriétés se dressent aux alentour du domaine, au milieu de vignes ou de champs de blés.

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Notre groupe de stagiaires n’était pas le seul, loin de là. Nous avons côtoyé non seulement des policiers municipaux …

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… mais aussi des scolaires du primaire, ce qui nous a fait nous interroger sur quel monde nous allons leur laisser.

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Pour terminer, quelques vues des environs et en particulier un très bel endroit comme la Provence en regorge, le château d’Estoublon, au pied des Alpilles .

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Ci-dessous, un lien sur le château d’Estoublon.

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C’est tout,… pour le moment !!!

Nicolas Globe croqueur (et photographe).

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Une sortie ensoleillée sur Vincennes en juin 2023

Aux alentours du château.

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Par un samedi ensoleillé et presque estival de juin, rendez-vous était donné par Delphine Priollaud-Stoclet (Atelier de la Salamandre) au pied de la statue de Saint-Louis pour une sortie graphique autour du château de Vincennes.

Datant de 1906 et située à l’origine dans l’église de Saint-Louis-en-l’Île, à Paris, cette sculpture a été déplacée en 1971 à l’angle Nord-Ouest château de Vincennes (hors les murs). Ce souverain, qui réforma la justice royale, était considéré comme « le justicier suprême ». Cependant, ce n’était pas un tendre non plus, surtout sur ceux qu’il considérait comme ne s’inscrivant pas dans le Christianisme, que se soient les musulmans, les juifs, ou les cathares.

Je découvre ici et la que un français sur dix descendrait de Saint-Louis. Mes recherches sur les sites « MyHeritage » et surtout « Geneanet », et le regroupement d’informations avec celles des autres abonné(e)s sur ces sites me permettraient de supposer que j’en fasse partie. Cependant, comme je considère que je fais de la généalogie mais que je ne suis pas un généalogiste professionnel, je déduit que cette ascendance comme est plus probable que certaine (voir sur ce lien).

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Apparté terminée concernant Saint-Louis, « revenons à nos moutons ».

Voici le déroulé de la journée. Nous avons commencé par saisir des silhouettes de passant(e)s sur l’avenue Carnot…

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… avant de poursuivre sur le château.

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Pour terminer, ci-dessous, trois vues globales du monument, une photographique et deux graphiques.

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Enfin je n’ai pas décidé de quitter les lieux sans quelques photos dans le secteur, moi qui adore l’architecture, que ce soient des immeubles haussmanniens avenue Carnot, éclectiques entre haussmannien et Art nouveau au 32 avenue du Général de Gaulle ou une demeure intéressante, selon moi, située passage Jean Bastide.

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C’est tout,… pour le moment!!!

Nicolas globe croqueur (et photographe).

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La publication « Delphine au 11ème Symposium international Urban sketchers à Auckland, avril 2023 » sur ce lien.

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Souvenir graphique et photographique d’un lieu d’exception à Grenade

L’Alhambra et le Generalife en graphisme et en photos argentiques.

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Alors que mon ami aquarelliste Alain Marc reviens d’Andalousie ou il a organisé un stage s’intitulant « Les routes du Califat » en mai 2023, et qu’il nous a fait partager de nombreux « lives » sur Facebook, à l’attention de celles et ceux qui n’ont pas pu se joindre à cette expérience exceptionnelle, je vous fait partager ici mes photos argentiques de l’Alhambra et du Generalife à Grenade, prises en … 1992, et complétées par quelques pièces graphiques.

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Cette acropole médiévale est la plus majestueuse et raffinée dans le monde méditerranéen. Elle est située sur le plateau de la Sabika qui domine la ville de Grenade, et se compose de quatre parties incluses dans son enceinte fortifiée : l’Alcazaba, les Palais Nasrides, les jardins du Generalife, et le dernier ajout suite à la « reconquista », qui n’est pas des plus heureux bien que sos architecture soit intéressante, le Palais de Charles Quint.

Les Palais Nasrides se divisent en plusieurs parties : le Mexuar, le palais de Comares, le palais des Lions et les logis de l’Empereur.

Deux cours se distinguent, la cour des Myrtes, ci-dessous et la cour des Lions.

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Je focalise particulièrement sur la Cour des Lions, qui se singularise par son élégance et qui m’a inspirée quelques versions dessinées et aquarellées. Je précise qu’en 1989, il n’était pas nécessaire d’obtenir une accréditation avec une tonne de formulaires à remplir pour pouvoir s’exprimer artistiquement dans l’enceinte de cet ensemble exceptionnel.

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Le volet végétatif, bien évidement, vient s’ajouter à l’élégance lapidaire du lieu, avec les jardins du Generalife.

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Je terminerai par le portique de la Tour des Dames, dans les jardins du Partal, qui m’a inspirée une version graphique et que mon ami Alain Marc a représenté en aquarelle lors de son passage avec ses stagiaires en mai 2023 (et que j’introduis ici aves son aimable autorisation), suivi d’une de ses vidéos (en cliquant sur le lien).

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https://u.pcloud.link/publink/show?code=XZwuEEVZJISS2GCNIPjF76mkPERhlREPggr7

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C’est tout, pour le moment.

Nicolas globe croqueur.

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Les autres « lives » d’Alain Marc sur ce lieu :

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Dans le Palais de l’Alhambra , la cour des Lions et un plafond figuratif. A noter que si l’Islam interdisait les représentations figuratives, en revanche, il était parfaitement admis qu’un artiste non musulman puisse en peindre, ce qui est le cas ici :

https://www.facebook.com/alain.marc.art/videos/274522481596216

Le patio de Lindaraja

https://www.facebook.com/alain.marc.art/videos/549191290499184

Panoramique sur Grenade :

https://www.facebook.com/alain.marc.art/videos/3522171291397442

Autres points de vues dans l’Alhambra :

https://www.facebook.com/alain.marc.art/videos/2662757663864208

https://www.facebook.com/alain.marc.art/videos/2074037856277422

Les jardins du Generalife et la Tour des Dames dans les jardins du Partal :

https://www.facebook.com/alain.marc.art/videos/774973017582402

https://www.facebook.com/alain.marc.art/videos/989814268818008

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Le site d’Alain Marc sur ce lien.

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Sortie dans le quartier Beaubourg (2023)

Première sortie parisienne printanière.

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Par un samedi de début de printemps, je me suis joint à un groupe pour une sortie graphique sur Paris, à l’initiative de Delphine Priollaud-Stoclet (Atelier de la Salamandre).

Pour commencer, une « mise en jambes » par des 4 dessins à tracer en 3 minutes, de l’église Saint-Merri, le premier à l’aide de la main habituelle, pour moi, la main droite, le second, par la main gauche, le troisième en trait continu, et le quatrième, sans regarder sa feuille. Le dernier résultat a été si désastreux, que j’ai trop honte de vous le présenter..

Pour ce dernier exercice, que je suis loin de maitriser, je me remémore mon ami Alain Marc, avec qui je me rendrai en Provence prochainement, qui nous fait parfois ce type de démonstration, la feuille face à nous, lui derrière, dessinant en ne regardant que le sujet, avec un résultat remarquable.

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Vient ensuite un deuxième exercice qui consiste à tracer des cadres dans lesquels doivent s’harmoniser plusieurs vue, en gros plans comme en panoramiques. L’esplanade du centre Georges Pompidou se prête à ce type de challenge, si j’ose dire.

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Pas besoin d’aller loin pour la pause déjeuner. Je m’attable face au centre et je m’attaque au sujet visuel devant moi.

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Les sujets de l’après-midi s’enchainent. Tout d’abord, il n’était pas envisageable de se rendre sur un tel lieu sans dessiner le bâtiment principal, d’une architecture très originale et qui a été autant encensée que décriée, après son inauguration, le 31 janvier 1977.

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Direction rue Geoffroy L’Angevin pour appliquer le « cadre circonstanciel », à savoir détourer pour alterner le plein du vide, à savoir ici l’arrière du Centre Pompidou détouré par des bâtiments, qui ne sont pas dessinés, le tout complété par deux bicyclettes au premier plan.

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Et pour terminer, un visuel de l’ambiance urbaine à partir de la rue Beaubourg, toujours derrière le Centre Georges Pompidou, au niveau d’une bouche de métro de la station « Rambuteau ».

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C’est tout,… pour le moment!!!

Nicolas globe croqueur (et photographe).

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Hommage à Robert Mornet

La disparation d’un « vagabond du Canal du Midi » comme il aimait se définir.

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Le 17 octobre 2022, cela fait six mois déjà, au moment ou je met en ligne cette publication, que nous apprenions avec une très grande tristesse, la disparition d’un des personnages le plus atypique que j’ai eu à rencontrer sur le Canal du Midi, Robert Mornet.

A son crédit, la construction d’une réplique d’une embarcation de 1818 qui transportait les passagers sur le cours d’eau, en partant d’une « page blanche », par ce qu’au départ, il n’avait aucune connaissance dans la construction navale. C’est en se documentant consciencieusement avant, puis au fur et à mesure de la construction de son chef-d’œuvre, qu’il a pu réaliser cette réplique à l’identique. Sa seule concession au monde moderne aura été l’ajout d’un moteur.

Commencée en 2006… dans son jardin près du Vigan, c’est à dire loin du Canal du Midi, l’embarcation fut mise à l’eau en 2011 à Sète après avoir été transportée par convoi exceptionnel depuis son lieu de construction d’origine.

Un précepte qui lui tenait beaucoup à cœur était celui de « transporter les idées et les hommes », et c’est pourquoi il naviguait régulièrement à la belle saison sur le Canal du Midi et organisait des visites sur sa barque.

Il ne se contentait pas que du canal de Riquet puisqu’il l’emmenait aussi ailleurs, je pense à la Loire notamment. Il m’avait aussi évoqué, l’idée du Canal de Panama mais je ne suis pas certain qu’il ait eu la possibilité de concrétiser cette intention.

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Ma première rencontre avec Robert a eu lieue en 2014 en compagnie de Jean-François, un « compagnon de route du net » d’autrefois, avec lequel j’ai collaboré sur son blog du canal du Midi pendant sept ans, mais qui a été peu à peu rattrapé par ce que j’appellerais le « grand découragement » alors qu’il avait mis en place des outils magnifiques et sur des sujets divers et variés, sur les thèmes de la Garonne, de l’Albigeois, et de Louisa Paulin, une poétesse occitane.

Jean-François, Robert et moi-même avions « refait le monde », et il m’a beaucoup appris concernant ce canal et le fonctionnement de ces barques de poste.

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Voici ce que j’ai pu en retenir :

Tout d’abord, le terme « poste » appliqué à cette barque, qui n’a très certainement jamais transporté de courrier, correspond à une unité de mesure de 4 lieues soit 15,2 km environ. Cependant, la lieue n’était pas uniforme à travers le pays et 4 lieues correspondaient plutôt, selon les dires de Robert, à une distance entre 12 et 14 km dans le Languedoc.

Les origines sociales et professionnelles des passager(e)s étaient variées, du temps de ce moyen de transport le plus sur et le plus rapide pour aller de Toulouse à Sète. Il y avait même une première classe. Les riverains côtoyaient aussi bien des artisans, commerçants, magistrats, militaires, marins etc…

Tous les passagers pouvaient emprunter les barques de poste sauf ceux qui exerçaient la profession de bourreau.

Les barques partaient du Port Saint-Sauveur à Toulouse (1ère planche de photos ci-dessous), et arrivaient au port d’Agde (2ème photo ci-dessous), juste avant l’écluse ronde (pièce graphique ci-dessous).

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Une embarcation ne franchissait pas d’écluse à partir de 3 bassins, pour économiser de l’eau. Ce qui revient à dire que, depuis Toulouse, les correspondances étaient assurées. Je conclue donc, qu’en cumulant ces correspondances, les dinées et les couchées, 11 barques étaient nécessaires pour l’intégralité du trajet jusqu’à Age.

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J’en déduis donc que le voyage devait se dérouler de la façon suivante. Si un lecteur ou une lectrice plus calé(e) que moi sur le sujet m’indique d’éventuelles erreurs, je suis prêt à les corriger suivant les informations qui me seront fournies.

1er jour : Toulouse Castelnaudary.

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1ère barque : du Port Saint-Sauveur à l’écluse de Négra (dînée). Pour rappel, « dînée » signifiait « déjeuner ».

2ème barque : de l’écluse de Négra à l’écluse de Laurens, à 3 bassins, située sur le versant méditerranéen.

3ème barque : de l’écluse de Laurens à l’écluse de Saint-Roch à Castelnaudary, à 4 bassins (couchée).

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2ème jour : Castelnaudary-Trèbes.

4ème barque : de l’écluse de Saint-Roch à l’écluse du Vivier, à 3 bassins.

5ème barque : de l’écluse du Vivier à l’écluse de Béteille (dînée).

6ème barque : de l’écluse de Béteille à l’écluse de Trèbes, à 3 bassins (couchée). Il est à noter que jusqu’en 1810, le canal ne traversait pas Carcassonne.

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3ème jour : Trèbes-Le-Somail.

7ème barque : de l’écluse de Trèbes à l’écluse de Fonfile (ou Ranchin), à 3 bassins.

8ème barque : de l’écluse de Fonfile (ou Ranchin), au cabaret de La Redorte, sur le bief de Jouarres (dînée).

9ème barque : du cabaret de La Redorte, sur le bief de Jouarres, au Somail, sur le grand bief (couchée).

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4ème jour : Le-Somail-Agde.

10ème barque : du Somail aux escalier d’écluses de Fonsérannes, à Béziers (dînée).

Diligence pour parcourir les 700 m entre le point culminant des escaliers d’écluses à l’écluse Notre-Dame.

11ème barque : de l’écluse Notre-Dame à Agde, en passant par le site remarquable que sont les ouvrages du Libron.

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Agde était la 4ème couchée pour les voyageurs qui poursuivaient vers Sète.

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Au fur et à mesure des années, mieux aménagées et plus sures, les barques de poste sont devenue plus rapides, et il n’était plus question d’en changer aux écluses à bassins triples. Le remplacement des chevaux par des moteurs, et la mise à flot des derniers modèles à quille, plus maniables et pouvant transporter jusqu’à 135 passagers, ont permis à ces embarcations de relier Toulouse à Sète en 36 heures à partir de 1834. L’objectif de rapidité s’est faite au détriment de la recherche d’économie d’eau, d’autant plus que les manœuvres d’éclusage sont devenues aussi plus rapide.

L’arrivée du chemin de fer aura sonné le glas du mode de transport des barques de poste et en 1858, un an après l’ouverture de la ligne Toulouse-Sète, le service s’est arrêté définitivement. A noter aussi que c’est en 1858 qu’a été mis en service l’aqueduc de l’Orb, lequel complété par la porte de garde du Pont Rouge permet, depuis, de protéger le Canal du Midi des crues du fleuve.

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C’est tout, pour le moment !!!

Nicolas globe croqueur (et photographe).

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Mes publications à propos de Robert Mornet :

2020 : « Construire un bateau dans les Cévennes.

 2016  » J’ai rencontré Robert Mornet » , un petit film de Roger Closset , vidéaste belge.

2015 : « La Barque de poste 1818 en aquarelles ».

 2014 : Capestang et la Barque de Poste.

Une vidéo :

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Une vidéo plus ancienne :

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Autre vidéo : « La Belle Dame de Robert Mornet ».

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L’hommage du « Midi Libre » du 21 octobre 2022.

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Le « Manhattan » parisien du 13e Arrondissement

Un panoramique sur le quart-Sud-Est de la capitale et de la « petite ceinture ».

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C’est sur un visuel de fin d’après midi du 13e arrondissement de Paris à partir du Kremlin-Bicêtre que je vous fait part de cette publication de mars 2023.

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La lumière rasante du soleil nous fait ressortir plusieurs époques architecturales, étalées sur une soixantaine d’années, numérotées comme suit.

1 / Le « Manhattan », ou plutôt, le « Chinatown » Parisien (années 1960-1970) :

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Dans les années soixante, pénurie de logements combinée à une forte croissance démographique obligent, est lancée par la la Mairie de Paris, l’Opération dite « Italie 13 », dans un secteur en lieu et place des usines automobiles Panhard.

Initialement devant séduire une classe moyenne ou plutôt aisée qui n’est finalement jamais venue, les pouvoirs publics ont cru bien faire en optant pour un urbanisme vertical avec dalle dans le but d’assembler les différentes fonctions qui font qu’un quartier ne devienne pas un quartier dortoir : habitat, bureaux, commerces, écoles, équipement de loisirs.

L’esthétique de ces tours, qui s’avèrent mal vieillir, qui plus est, énergivores et aux charges d’entretien élevées, n’a pas séduit, mais alors, pas du tout, la population ciblée (et je la comprend très bien), ce qui s’est ressenti sur les objectifs de vente qui n’ont jamais été atteints.

Encore une de ces réalisations « géniales » de deux de ces décennies que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur sur le plan de l’esthétique architecturale : les années soixante et soixante-dix. Au passage, les concepteurs de ces quartiers ne sont pas non plus venus y habiter.

Dès 1975, l’Opération est arrêtée pour s’orienter dans la réhabilitation du bâti ancien, ce qui fait que le projet est resté inachevé. Les logements ont donc été mis en location et ce sont en majorité des réfugiés d’ex-Indochine qui viendront s’y installer, d’où la dénomination de « Chinatown ».

2 / La Bibliothèque Nationale de France « François Mitterrand » (années 1990) :

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Cette bibliothèque, voulue par le 21e président de la république française, François Mitterrand, inaugurée en 1995, et qui abrite une des plus importantes collections au monde (en données 2023), a été conçue par l’architecte Gilles Perrault.

3 / La tour hertzienne TDF du Fort de Romainville, aux Lilas (années 1980) :

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Située sur la commune des Lilas, livrée en 1984, d’une hauteur de 141 mètres et conçue par l’architecte Claude Vasconi. Elle remplace la tour TDF du site des Buttes-Chaumont détruite après le démantèlement des studios éponymes pour une opération immobilière.

4 / Les tours « Mercuriales » à Bagnolet (années 1970) :

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Architectures évidemment inspirées de celles des tours jumelles du World Trade Center de New York qui n’existent plus aujourd’hui. Je ne reviendrai pas sur le contexte de leur disparition, nous les connaissons que malheureusement fort bien. L’ensemble, conçu par les architectes Serge Lana et Alfred H. Milh, fut livré en 1977. Destinées à l’activité tertiaire, elle devaient être le point de départ d’un quartier d’affaire de l’Est Parisien, en contrebalancement du quartier de la Défense. Le premier choc pétrolier de 1973 en a décidé autrement.

5 / Les tours « Duo » , Paris 13e (années 2010-2020) :

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Livrées en 2022 et conçues par l’architecte Jean Nouvel, elles accueillent essentiellement des bureaux et un restaurant panoramique. Dans l’ordre de la hauteur des tours, la tour « Duo numéro un » se place en troisième position après la Tour Eiffel et la Tour Montparnasse dans la capitale.

Pour terminer, une vidéo sur ces édifices.

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C’est tout, pour le moment !!!

Nicolas globe croqueur (et photographe).

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